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Rencontre avec François Farquet, associé UDITIS

« J’aime que les choses soient bien faites, bien ficelées.»

Membre des fondateurs d’UDITIS, François Farquet a trouvé dans l’entreprise une seconde famille.

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« UDITIS, c’est ma seconde famille. Une famille professionnelle qui compte vraiment dans ma vie »
, lance François Farquet.

 

Ne croyez pas que cet associé à la tête de la société d’IT neuchâteloise abuse de métaphores. Ses mots sont choisis et exacts. Il porte à UDITIS et à ses employés un véritable attachement émotionnel, un amour sincère et fidèle. « Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu d’autre employeur dans ma vie. Cela crée des liens particuliers », sourit-il.

Dirigeant un peu par accident


Eh oui ! François Farquet fait partie des fondateurs d’UDITIS. Un peu par accident. Beaucoup par opportunité. Devenir patron, il ne s’était pourtant pas imaginé dans ce rôle. « Je n’ai jamais cherché à être un dirigeant. Cela s’est présenté à moi et cela m’a donné beaucoup de satisfaction ».

Âgé aujourd’hui de 54 ans, François Farquet est né et a grandi à Lausanne. Son enfance a été rythmée par le sport de haut niveau. Il a commencé la gymnastique artistique à 4 ans, débuté les compétitions à 6 ans. A 8 ans, il faisait partie des cadres nationaux juniors. « Le sport de haut niveau m’a appris très tôt l’indépendance, la rigueur, le respect de l’autorité et surtout l’esprit d’équipe. Je conserve l’esprit de compétition qui vous donne l’envie de crocher. D’ailleurs, je n’aime pas perdre. Même si, avec le temps, j’ai appris à savoir lâcher quand il le faut ».


Se choisir un avenir

Vers 16 ans, son destin bascule. Son père, cadre chez Shell, est appelé dans la région neuchâteloise pour diriger la raffinerie de Cressier. La famille déménage à Bôle. Le jeune François est à l’âge des choix. Il arrête le sport (« j’en avais marre de la compèt ! ») et se choisit un avenir. « Je m’intéressais depuis toujours à la technique. Je voulais comprendre comment fonctionnent les choses ». Il entre alors au CPLN, débute un apprentissage de mécanicien-électronicien. A l’issue de celui-ci, après avoir terminé son armée, il se forme en tant que technicien en électronique et micro-informatique et tâte des premiers soubresauts d’une science, l’informatique, qui allait révolutionner sa vie et le monde.

« Une fois mon papier en poche, je voulais faire une pause. Mais la direction du CPLN m’a demandé si je voulais devenir assistant. J’y suis resté trois ans ». C’est alors qu’il « traverse la route » et entre au CSEM tout proche en février 1989. Il est de la création du service informatique du Centre de recherche, puis participe à la création d’UDITIS en 2000.

Un esprit pragmatique

Aujourd’hui, s’il fallait lui trouver un titre, il prendrait volontiers celui de COO (Chief Operational officer). Il s’occupe des produits, des RH et bientôt des finances. Dans l’équipe de direction, il est un peu le pragmatique. Celui qui ramène les discussions à l’essentiel et pousse pour que les projets avancent. « J’aime que les choses soient bien faites, bien ficelées ».

En 2020, c’est sans doute avec émotion qu’il verra son « bébé » fêter ses vingt ans. UDITIS, entreprise adulte ? En tous cas en plein changement. Et la transition vers une organisation plus plate entamée depuis quelques années a trouvé en François Farquet un partisan de la première heure.

« La hiérarchie ne m’a jamais intéressé. De plus, n’ayant pas de velléités de carrière, ni d’envie de soigner mon ego, le partage ne m’a jamais fait peur. Au contraire. Cette approche d’entreprise agile me permet de voir des gens qui rament ensemble pour faire avancer le même bateau. Et ça me réjouit !»

 

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