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L’intelligence artificielle joue les artistes

Avant de pouvoir imaginer ce que l’IA va changer dans notre quotidien, il peut être intéressant de réaliser ce que l’intelligence artificielle permet déjà d’effectuer dans des domaines bien précis. Comme l’art, par exemple. Lors du prochain afterwork UDITIS, le 14 juin au CSEM, le photographe lausannois Matthieu Gafsou viendra expliquer sa démarche artistique singulière en lien avec l’IA.

Un projet total IA

L’artiste a en effet réalisé récemment pour l’exposition Techno-mondes de  l’Université de Lausanne le projet « Chimères », soit une série d’images générées par intelligence artificielle, dont certaine illustrent cette article. Pour cela, Matthieu Gafsou a utilisé plusieurs programmes utilisant une IA. Tout d’abord, l’algorithme d’intelligence artificielle Dall-e, qui génère des images en réponse à un prompt, soit une requête textuelle. L’artiste a alors expérimenté de nombreuses requêtes, parfois tirées de textes d’écrivains, pour obtenir ses images. Des requêtes parfois rédigées après discussion avec des chatbots, émises en français puis traduites en anglais par Deepl. Et, lorsque les images étaient générées en noir et blanc, l’artiste a utilisé une IA de Photoshop pour les coloriser. Matthieu Gafsou a ainsi exploré toute la palette d’intelligences artificielles qui lui était offerte.

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C’est de la photo quand même

Comme Matthieu Gafsou le soulignait dans un entretien reproduit par le site web de Techno-mondes, la photographie a évolué au fil des ans. « Elle n’est plus simplement considérée comme une empreinte ou une image capturée par une caméra. Dans ce sens, les images générées par IA peuvent être considérées comme une forme de photographie, car elles imitent l’apparence d’images photographiques ».

Conférences et débat au CSEM le 14 juin

De quoi nourrir un débat qui ne manquera pas de s’engager lors de notre prochain afterwork au CSEM en présence de l’artiste. D’ailleurs, à ses côtés, notre directeur Hervé Sanglard évoquera quant à lui la place de l’IA dans l’art à l’avenir.

Serge Morisod s’exprimera également. Le nouveau Chief Digital Officer du CSEM présentera comment le centre de recherche neuchâtelois, acteur majeur de l’innovation pour l’industrie, utilise l’intelligence artificielle dans certaines applications. « L’assistance de l’IA est utilisée depuis un moment dans notre centre de recherche. Pour nous, il ne s’agit ni plus ni moins qu’une technologie supplémentaire offrant un nouveau potentiel de possibilités pour répondre aux défis qui nous sont adressés ».

Il expliquera ainsi par l’exemple, comment l’IA est déjà habituellement utilisé au CSEM. Et surtout, il entend diffuser un message plutôt positif et confiant vis-à-vis de cette technologie, « car finalement, je crains plus la bêtise naturelle que l’intelligence artificielle ! »

 Attention, les places sont comptées. Inscrivez-vous vite !

 



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