Forum neuchâtelois de la cybersécurité
UDITIS aux premières lignes de la sensibilisation
Yoann Jeunet était l’un des intervenants du Forum neuchâtelois sur la cybersécurité, organisé par la CNCI. Un événement qui s’ancre dans le tissu économique local pour faire de la cybersécurité une priorité collective.
Une industrie du piratage… à visage professionnel
Intervenu lors de la table ronde dédiée aux menaces ciblant les PME du canton, Yoann Jeunet a dressé un portrait inquiétant mais lucide de la cybermenace actuelle : celle d’une industrie professionnalisée, organisée en équipes avec répartition des tâches, modèles économiques, et outils techniques avancés.
Fini l’image du pirate « geek » solitaire. Aujourd’hui, les cybercriminels opèrent comme des entreprises. Certaines, génèrent des millions de dollars de revenus en opérant des ransomwares ou en volant des cryptomonnaies.
Leurs méthodes ? Phishing (prises d’informations personnelles ou bancaires), compromission de messageries, ransomwares ou encore deepfakes. Une démonstration en live - organisée par Ello et VNV - a d’ailleurs bluffé le public : un deepfake vocal d’un des organisateurs a été créé pour quelques dizaines de dollars seulement.
Des PME ciblées pour leur vulnérabilité
L’idée reçue selon laquelle les PME ne sont pas des cibles intéressantes a été largement démontée. Au contraire, leur faible niveau de préparation en fait des proies faciles.
Les attaques sont variées : usurpation d’identité, fraude au président, vol de données sensibles, ou encore compromission par des sous-traitants. Certaines sont dormantes, observant pendant des mois les échanges d’emails avant de frapper au moment opportun.
Ce que la Suisse met en place
Monica Ratte, vice-directrice de l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), a rappelé le cadre réglementaire, notamment l’obligation de signalement des attaques sur les infrastructures critiques depuis avril 2025. La police neuchâteloise a, quant à elle, souligné une demande croissante. Elle a dressé un état des lieux des incidents cyber dans le canton, tant au niveau des cas individuels que ceux des entreprises.
Le rôle d’UDITIS : prévenir, équiper et accompagner
Chez UDITIS, la cybersécurité est abordée comme une hygiène numérique, à mettre en œuvre en amont des incidents. Cela passe par :
- une évaluation des risques internes,
- la mise en place de mesures techniques fondamentales (sauvegardes, MFA, pare-feu, cloisonnement),
- et la formation des collaborateurs.
Mais UDITIS propose également des solutions de réponse aux incidents : des Security Operations Center accessibles aux PME. Là où ces services coûtaient autrefois des dizaines de milliers de francs, ils sont aujourd’hui disponibles dès quelques dizaines de francs par an et par utilisateur pour une PME, intégrant la surveillance 24/7 et l’intervention en cas d’attaque.
Un message d’espoir pour les PME
Malgré la complexité croissante du paysage cyber, Yoann Jeunet conclut avec optimisme : « Aujourd’hui, les PME ont accès à des outils de cybersécurité autrefois réservés aux grandes entreprises. Avec quelques bonnes décisions, elles peuvent faire un bond en avant dans leur résilience. »
UDITIS reste disponible pour accompagner les entreprises dans cette démarche, en partageant les bonnes pratiques, en évaluant leur maturité numérique, et en les aidant à sécuriser durablement leur infrastructure.
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