Entretien avec Vincent Grandchamp

Vincent Grandchamp offre un aperçu intéressant de son rôle dans le cercle de l'informatique pour utilisateurs finaux (EUC). Soulignant les valeurs du partage des connaissances, de l'analyse méticuleuse et de la précision, il révèle sa passion pour l'apprentissage et l'établissement de relations de collaboration avec les clients.

Pourrais-tu globalement nous expliquer ton rôle, tes missions et choisir 3 mots, qui les caractérisent ?

Je travaille chez UDITIS depuis ses débuts, avant même sa création officielle, lorsque je faisais partie du Centre Suisse d'Électronique et de Microtechnique (CSEM) en tant que spin-off. C’était en 1998, et j'avais déjà en tête que UDITIS allait être créé. Actuellement, je suis coordinateur du cercle End User Computing (EUC) et référent pour mes collègues de ce cercle. Ma mission consiste à transmettre mes connaissances, apprendre des autres, et partager ce que j'ai appris de mes collègues de tout UDITIS, tout en ayant pour principal client le CSEM.

Les trois mots qui caractérisent mon rôle sont :

• Le partage : Avec mes collègues mais aussi avec mes clients. La relation client/fournisseur est collaborative et certains clients deviennent presque des collègues.
• L’analyse : Analyser un problème et trouver une solution.
• La précision : Si je n'ai pas réussi à comprendre une solution, cela m'énerve. J'aime la binarité et exclure le "peut-être".

Que préfères-tu dans ton travail ?

Ce que je préfère, c'est le partage au sens large, que ce soit lors de simple discussions ou des connaissances plus techniques. J'aime apprendre des autres, découvrir de nouvelles technologies et tirer des leçons de mes erreurs. Je ne pourrais pas me contenter d'un travail où je n'apprends rien. Le télétravail à plein temps ne me convient pas, car j'apprécie l'esprit d'équipe et les interactions en personne. J'aime particulièrement me déplacer chez les clients, car cela renforce la confiance et une simple conversation autour d’un café peut ouvrir des opportunités de business supplémentaires.

Si tu devais prodiguer un conseil aux nouvelles recrues ?

Soyez curieux, au sens large. Cherchez toujours s'il n'y a pas une meilleure réponse. Nous sommes conscients que vous ne pouvez pas tout savoir, car tout n'est pas documenté. N'hésitez pas à poser des questions à vos collègues et cherchez constamment à vous améliorer, même sur un plan personnel.

Si tu pouvais te glisser dans la peau d’un collègue le temps d’une journée, qui serait-il ?

Thierry Linder. Je le côtoie depuis longtemps et j'ai suivi sa carrière depuis le début. Il est passé du technique au secteur commercial, puis directeur. Ce qui est fascinant chez lui, c’est la quantité et la qualité de travail qu’il fournit. C’est un profil technique de base avec une force d’analyse impressionnante, capable de t'accompagner sur un projet alors qu’il est quand même le CEO.

Si tu avais une lampe d’Aladdin, quels vœux ferais-tu ?

Je souhaiterais pouvoir couvrir tous les besoins en énergie de la planète dès maintenant avec des énergies renouvelables. Cela résoudrait de nombreux conflits et, par effet de boule de neige, mettrait fin à la crise climatique.

Quelles sont tes passions ?

Pendant 30 ans, j'ai pratiqué le windsurf, et maintenant je me suis tourné vers le Wingfoil. J'aime aussi la pêche à la mouche. Je ne sais pas si on peut parler de passion, mais je citerais également ma famille, ma femme et mes enfants.

Si tu devais choisir un mentor, qui serait-il ?

Charles Darwin, pour ses travaux sur la nature et son approche basée sur l’observation des oiseaux. J’admire sa capacité à contre-argumenter et sa méthode d’observation.

Un livre ou un film à conseiller ?

Je recommande "Mille soleils splendides" de Khaled Hosseini. Ce livre raconte l’histoire poignante de la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan et ses répercussions sur la vie des femmes afghanes.

Que penses-tu de Sequotech ?

Je vois Sequotech d'un œil bienveillant. Pour l’instant, j'ai eu peu d’interactions avec le groupe, mais je pense que cela nous prépare pour le futur. Apprendre les uns des autres est une force que nous devons mettre en avant. Il serait bénéfique de pouvoir partager davantage, même si la forme reste à définir.