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« Cette entreprise fait partie de moi et je fais partie d’elle »

Présent depuis les débuts chez UDITIS, Pascal Deck mêle ses compétences informatiques à un intérêt marqué pour des horizons moins cartésiens.

Il est un des piliers de UDITIS . Spécialistes réseaux, Pascal Deck a mené l’entreprise sur les fonts baptismaux au sein de l’équipe de lancement il y a vingt ans. « Cette entreprise fait partie de moi comme je fais partie d’elle. Et je suis fier de ce qu’elle est devenue », explique-t-il.

Pour Pascal Deck, 2020 est une année charnière, celle de profonds changements personnels. Lui si cartésien s’ouvre « aux mondes invisibles ». Il a entamé plusieurs formations, bien loin de l’informatique qui fait son quotidien : médiumnité, soins énergétiques, reiki. « Il y a une année, je n’aurais jamais imaginé cela. Mais aujourd’hui, je ne suis plus le même homme. J’ai envie d’utiliser mon chemin pour servir les autres ».

Formation technique

Une métamorphose, plutôt une reconnexion avec des sensibilités qu’il avait déjà en lui depuis toujours. En apparence pourtant, Pascal Deck ne semblait guère prédestiné à cela. Cadet d’une fratrie de huit enfants dont six sœurs, il grandit à Colombier. Après des études au collège de St-Maurice (VS), il s’oriente vers la technique pour laquelle il montre un goût prononcé. « J’avais découvert la CB et l’électronique. Et j’avais besoin de concret. J’ai donc fait un CFC de mécanicien-électronicien à l’école technique de Couvet ». C’est là qu’il croise un certain Michel Perrin, qu’il recroisera plus tard.

Sorti premier du canton à l’heure du diplôme, Pascal Deck ajoute à son bagage un diplôme ET de micro-électronicien avant que le tout jeune CSEM ne l’appelle en 1986 pour lui proposer un travail d’électronicien. Au passage, il tâte de l’informatique, discipline naissante, recroise Michel Perrin, intègre le service informatique et, quand survient l’envie d’en faire une spin-off, il est de la partie. C’est d’ailleurs lors d’un soirée spaghettis chez Pascal Deck que le projet est discuté. C’est même lui qui trouve le nom UDITIS, savant mélange entre UDT (société qui investissait dans l’aventure) et service IT-IS du CSEM dont émanait le personnel.

Expériences personnelles fortes

Pascal Deck ne devient pas associé de l’entreprise, juste actionnaire. « Je ne me sens pas attiré par le côté managérial. Je suis plus quelqu’un du terrain. Et surtout, ma vie personnelle ne m’aurait pas laissé la disponibilité suffisante pour assumer les contraintes d’un poste à haute responsabilité ». Car l’existence ne l’épargne pas. La mère de ses enfants est frappée par la maladie. Une séparation s’ensuit. Il élève seul ses deux enfants. A l’adolescence, l’aîné va mal. Après des années de tiraillements et de souffrances, on le découvre transgenre et Pascal va accompagner son enfant dans sa transformation physique. Autant d’expériences fortes qu’on ne se prépare pas à vivre. « Ces épreuves m’ont permis d’exercer mon empathie, de faire vivre ma générosité naturelle. J’ai surtout mieux appris la complexité de l’être humain ». En parallèle, la famille UDITIS est toujours à ses côtés et elle lui offre au quotidien la stabilité qui lui a permis de tenir. Lui qui a souvent été le porte-parole de ses collègues dans les discussions retrouve leur amitié et leur soutien en retour.

Ce grand anxieux a ainsi connu plusieurs étapes de vie. Heureuses ou moins. Dans la dernière en date, il est devenu un « Rêveur ». Revirement en ce début 2020, car pendant très longtemps son côté « Travaillomane » prenait le dessus. « J’ai changé de phase de ma vie. Quelque chose de fort me dit que je dois me développer dans le monde des soins aux autres ».

Il poursuit donc son chemin chez UDITIS avec une nouvelle corde à son arc, sans oublier son éternel côté pragmatique. « Car j’aime comprendre les choses. Je pense que je peux conserver mon esprit cartésien pour aller explorer ces mondes invisibles».



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