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La transition digitale devant les spécialistes neuchâtelois du marketing

Le marketing à la rencontre de la transformation digitale


L’association Swiss Marketing Neuchâtel (SMN) a tenu son assemblée générale chez UDITIS. L’occasion de comprendre comment l’entreprise a mis en place sa propre démarche de digitalisation, et comment elle le perçoit chez les clients qu’elle accompagne sur ce chemin.

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© Brief communication

 

C’est dans les locaux d’UDITIS que le Swiss Marketing Neuchâtel (SMN) a tenu son assemblée générale annuelle. L’association qui réunit une septantaine de spécialistes neuchâtelois en marketing et communication cherche toujours à lier son assemblée avec une présentation intéressante pour ses membres. « La thématique de la transformation numérique revient souvent lors de nos discussions en comité. Et UDITIS est quand même l’acteur neuchâtelois qui a les connaissances les plus avancées en la matière », explique Cyril Lanfranchi, président du SMN.

Ainsi, après ses débats, la trentaine de membres SMN a pu écouter les expériences partagées par Thierry Linder, associé UDITIS, et Yannick Jelmi, sous-directeur, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises dans cette démarche.

« En mettant en place la transformation digitale chez UDITIS, nous avons rapidement constaté qu’il y aurait des impacts sur notre organisation », a relevé Thierry Linder. Ces conséquences ont notamment conduit l’entreprise à aplatir sa hiérarchie. « Nous avons ainsi pu constater que, moins il y a de strates hiérarchiques, plus nos décisions sont rapides. Et plus elles sont justes aussi ».

Reste que cette vérité n’est peut-être pas égale pour tous. « Nous n’agissons pas comme des donneurs de leçons qui savent tout. Au contraire, nous devons nous nourrir aussi des expériences des autres, de nos clients par exemple, pour progresser dans cette expérience qui est toujours en cours ».

Au travers de son programme « Passage 2020 », UDITIS accompagne des sociétés qui souhaitent entamer la démarche. « Lorsque nous arrivons au sein de ces entreprises, nous devons généralement gérer deux types de situations qui sont totalement différentes : soit l’entreprise ne sait pas comment initier la démarche de transformation numérique, soit au contraire elle fourmille de suggestions, que nous devons alors canaliser », a expliqué Yannick Jelmi.

Il a encore relevé que les chemins pour parvenir à une transition digitale pouvaient eux-aussi être différents. « Une voie peut être de « digitaliser le 20e siècle » en numérisant des situations existantes. Mais l’on peut aussi essayer d’entrer directement dans un 21e siècle digital en proposant des solutions totalement nouvelles. Il n’y a à mon avis pas de voie meilleure qu’une autre. Tout dépend de l’entreprise qui s’y engage ».



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