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Pour une informatique respectueuse de l’environnement

Entre 3 et 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont causées par le numérique. Et cela devrait encore doubler d’ici 2025 ! Les datacenters, allumer un ordinateur, envoyer un e-mail, imprimer un rapport, recharger un smartphone : tout cela a un effet sur l’environnement.

La durabilité dans l’IT est ainsi une donnée qui doit désormais être considérée. C’est pourquoi notre CEO Thierry Linder vient de suivre une formation en informatique durable à la Haute Ecole de gestion ARC. Un module qui était donné pour la première fois et qui devrait être bientôt être intégré au programme d’enseignement et mener à l’obtention d’un CAS.

« Notre secteur est très consommateur de ressources et je pense qu’il est important d’intégrer cette donnée dorénavant dans notre fonctionnement et dans nos solutions », estime Thierry Linder.

Il existe deux grands axes d’amélioration pour une informatique plus durable.

Le Green IT : le principe de développement durable et d’économie des ressources est intégré à l’utilisation de l’informatique. Cela passe par des processus de travail ou des bonnes pratiques, comme éteindre ses équipements après le travail, utiliser son matériel plus longtemps, etc. « En gros, on applique au monde informatique les réflexes d’économie de la vie de tous les jours », explique Thierry Linder. 

Le Green by IT : Là, c’est carrément la digitalisation qui intervient pour réduire l’impact sur l’environnement. Des systèmes ou des logiciels qui sont conçus à la base pour cela. Exemples : Blablacar, une application qui favorise le co-voiturage. Ou encore les éclairages publics qui ne s’allument qu’en présence de personnes. « Ce sont des systèmes qui économisent plus de ressources qu’ils n’en consomment ».

Ces deux axes peuvent être intégrés à la réflexion lors de toute décision en lien avec l’informatique, lors d’une installation hardware mais aussi lors d’une conception de software. Pour l’heure toutefois, la clientèle n’y est pas encore très sensible et le critère n’entre pas dans nos processus de vente. Pour l’instant du moins. « Nous devons anticiper cette demande, qui va forcément arriver en suivant les évolutions sociétales. A terme, proposer ce principe pourrait être différenciateur », pense Thierry Linder. Une équipe interne UDITIS est ainsi désormais chargée d’explorer des pistes pour que nos services soient plus systématiquement compatibles avec l’environnement.

 



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